Etes-vous de ceux qui ont du mal à s’endormir ? Ou bien vous arrive-t-il de vous réveiller en pleine nuit, les yeux grand-ouverts, incapables de replonger dans le sommeil ? Souvent alors, l’esprit s’agite, rumine ce qui s’est passé ou anticipe les enjeux du lendemain. Tel un miroir grossissant, il a tendance à amplifier ou à transformer la réalité. Vous perdez en lucidité.
Voici 3 gestes simples pour un meilleur sommeil :
1. Dites au revoir à vos écrans
Smartphone, TV, tablette. En effet, selon une étude de l’hôpital Brigham and Women’s à Boston (EU), rendue publique en 2015, la lumière bleue en provenance des LEDS des écrans empêcherait la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Voilà pourquoi, il est recommandé de ne plus consulter vos écrans, au moins 1/2h avant d’aller vous coucher. Sans compter que les garder à vos côtés, sur votre table de chevet par exemple, c’est inviter votre esprit à rester connecté. L’idéal serait donc de les laisser hors de votre chambre.
2. Ne forcez pas le sommeil à venir
Plus vous agissez ainsi (en vous répétant par exemple : « Je dois dormir. Je vais être fatigué demain »), plus vous vous mettez sous pression. Or votre cerveau n’aime guère ce genre d’injonctions : elles provoquent du stress et augmentent par là-même vos difficultés à tomber dans les bras de Morphée… Aussi étonnant que cela puisse paraître, voyez si vous pouvez mettre de côté votre volonté de vous endormir à tout prix. Et abordez l’étape qui suit :
3. Essayez un exercice de respiration en pleine conscience
Allongé sur le dos, les mains posées sur le ventre, portez votre attention sur votre respiration, sur votre ventre qui monte à chaque inspiration puis se détend à chaque expiration. Sans chercher à modifier votre souffle : il est très bien ainsi. Si votre esprit est agité, si des pensées vont et viennent et vous éloignent de votre exercice, comptez alors, en silence, vos 10 prochaines respirations : « J’inspire 1, j’expire 1, j’inspire 2, j’expire 2… » Et ainsi de suite jusqu’à 10. Et si une pensée surgit de nouveau, notez-la puis reprenez à partir de 1. Avec bienveillance à votre égard, c’est-à-dire sans vous critiquer, sans vous dire : « Je n’y arrive pas, l’exercice est raté, ce n’est pas pour moi… »
Vous n’êtes plus dans l’envie de transformer la réalité (vouloir absolument que le sommeil vienne alors que vous êtes éveillé). Parce que vous adoptez une telle posture, vous permettez à votre corps de se relâcher et donc de renouer plus facilement avec le sommeil.